Psychanalyse

La psychanalyse est d’abord un procédé d’investigation des processus psychiques mis au point par Monsieur Sigmund Freud. 

Dans un deuxième temps, c’est la méthode que Freud a mis au point à l’aide des femmes hystériques qui ont bien voulu lui faire confiance et le consulter alors que la psychanalyse naissait tout juste pour traiter par ce que l’on nommait alors « cures par la parole » – « talking cure » – les névroses hystériques, les névroses obsessionnelles, les névroses narcissiques et les psychoses. Même s’il a fallut attendre Lacan pour s’apercevoir que la psychose pouvait bénéficier des bienfaits de la psychanalyse. C’est donc une nouvelle discipline scientifique que Freud nous a offert à l’aube du siècle dernier.

Quand on consulte pour la première fois, l’entrée en psychanalyse se fait toujours dans un second temps, jamais dans le premier moment. Etre en psychanalyse signifie être allongé sur un divan et parler le plus librement possible ses pensées en associant librement sans juger, ni trier, ni censurer ; en parlant son corps, ses symptômes et ses rêves.

Le temps pour passer sur le divan est propre à chacun. Vous commencerez déjà par vous asseoir en face à face. Laissons du temps au temps…

C’est une drôle d’idée me direz-vous de s’allonger pour parler sans voir le psychanalyste à qui l’on est censé causer ! Cela permet au corps d’être dans un relâchement plus profond et aux pensées de venir à la surface. « Parlez aux murs » ou « à la cantonade » disait Lacan, histoire de signaler que ce n’est pas une conversation ordinaire.

La règle fondamentale mise au point par Freud à l’aide d’une de ses patientes qui lui a ordonné de se taire et de la laisser parler sans la toucher est la règle de la libre association. Vous êtes invité à parler vos pensées comme elles vous arrivent, qu’elles soient stupides ou brillantes, quelque qu’en soit le sujet, le plus librement possible. C’est le « texte » en live de votre pensée qui est attendu, texte qui permettra un déchiffrage de vos pensées inconscientes.

Les commentaires sont clos.