Les symptômes

Symptômes, inhibitions et angoisse : tel est le lot de l’humain
Que sont les symptômes ?

La psychanalyse s’adresse à tout être souffrant et nous savons bien que les symptômes humains sont multiples et incroyablement inventifs, créatifs. Les symptômes d’un être parlant peuvent être :

  1. Les symptômes organiques (lésions cancéreuses, maladies auto-immunes, tremblements essentiels, maladies orphelines, …)
    Les symptômes corporels (ex. : Stress, douleurs, fatigue, asthme, colique, maux de tête, migraine, paralysie non organique et inexplicable, Burn out, symptôme de conversion, troubles du sommeil, troubles du comportement, troubles de l’alimentation, …)
  2. Les symptômes psychiques (ex. : rumination, procrastination, doutes, T.O.C., peurs, rituels, affects : honte, dégoût, pudeur, délires, hallucinations olfactives, visuelles ou auditives, jalousie).La maladie organique entraîne de la fatigue, notre vie quotidienne moderne, nos conflits psychiques, aussi. Quelque soit le type de fatigue, la fatigue fait avant tout partie de la plainte. (on se plaint d’être fatigué, on se plaint d’être malade). Que cache cette plainte ? De la souffrance !

Les symptômes 1

Les relations humaines sont parfois le premier lieu où s’expriment les troubles : la timidité, le manque de confiance en soi, le doute, la phobie sociale, la peur de sortir seul(e), la peur d’être seul(e), la peur de rougir, l’agressivité, la colère, la culpabilité, la honte, peuvent rendre la vie infernale.

La sexualité humaine est souvent un domaine où les troubles psychiques peuvent entraîner des troubles corporels : l’impuissance, les troubles sexuels, l’éjaculation précoce ou tardive, l’addiction sexuelle, pour les hommes ; la frigidité, la dyspareunie, le vaginisme, la nymphomanie, pour les femmes.

Les relations de couple ne vont pas de soi. L’être ensemble peut parfois être un enfer où chacun met en jeu son histoire et ses problèmes personnels. Dans ces conditions, est-ce qu’une thérapie de couple peut être efficace ? Ne vaut-il pas mieux déjà par commencer par soi-même ?

Les troubles du comportement se donnent le mot pour  rendre la vie infernale : les troubles obsessionnels compulsifs font perdre un temps fou à celui ou celle qui en souffre. Les addictions comme l’addiction au jeu qui entraîne des dettes, ou l’addiction à la consommation qui entraîne des crédits qui n’en finissent pas).

La boulimie, l’anorexie, rendent l’heure du repas compliqué ainsi que les moments de partage avec les autres mais pas seulement. Il faut vivre avec ces pensées qui reviennent sans cesse : que vais-je manger ? quand vais-je manger ? L’angoisse de prendre du poids, le regard des autres, la maîtrise, le lien avec la nourriture est sans cesse présent, il envahit tout. Les phobies alimentaires peuvent elles aussi être de la partie. Les troubles alimentaires peuvent entraîner d’autres symptômes : aménorrhé, perte de poids, prise de poids, pertes de cheveux, carences en vitamines, etc.

Le sommeil et ses troubles peuvent aussi se donner le mot pour que la fatigue, la lassitude, le découragement vous envahissent. Mais ces troubles d’où viennent-ils ? Qui est au commande ? N’y sommes-nous pas pour quelque chose ?

Les pathologies plus invalidantes comme les phases maniaques et dépressives de la psychose maniaco-dépressive (troubles bi-polaires), la dépression grave, la mélancolie, la schizophrénie, pourront elles-aussi trouver un apaisement en consultant un clinicien si l’être bien sûr est décidé à s’engager avec lui-même.

 

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